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sociospirituel
28 janvier 2017

LES ÊTRES HUMAINS IDÉAUX

LES ÊTRES HUMAINS IDÉAUX

MG II, 23, 1.      DISONS plutôt : les êtres humains qui veulent être idéaux ! Mais, là en core, il faut auparavant rigoureusement exclure en premier lieu tous ceux qui se considèrent comme tels, ou qui se laissent volontiers désigner comme tels, alors qu’ils ne font pas partie de ceux qui veulent vraiment être idéaux.

MG II, 23, 2.      Il s’agit de la grande catégorie des êtres humains des deux sexes qui sont mous et exaltés, auxquels viennent encore s’ajouter ceux qui sont dotés d’une imagination débordante et ne sont jamais parvenus à maîtriser ce don et à l’exploiter de façon utile. Il faut également exclure ceux qui sont toujours insatisfaits des conditions existantes et qui attribuent ce mécontentement au fait qu’ils ont des dispositions plus proches de l’idéal que les autres et ne sont donc pas adaptés à leur temps.

MG II, 23, 3.      Nous trouvons ensuite la foule des soi-disant « incompris» » des deux sexes, quoique composée en majeure partie de jeunes filles et de femmes. Les personnes de cette catégorie s’imaginent être incomprises. Pour parler clair, elles vivent constamment dans l’illusion de porter en elles un trésor de valeurs que les autres, ceux qu’elles fréquentent actuellement, ne sont pas capables de reconnaître. Or, en réalité, leur âme ne recèle pas le moindre trésor mais plutôt une source intarissable de désirs sans bornes qui ne sauraient jamais être satisfaits.

MG II, 23, 4.      On peut tranquillement qualifier tous ces soi-disant incompris d’êtres humains « inutilisables », puisqu’ils s’avèrent inaptes à vivre comme il se doit dans le présent et ne poursuivent que ce qui est irréel, voire même dans certains cas ce qui est inconsistant. Il s’agit cependant toujours de ce qui est incompatible avec une saine vie terrestre. Malheureusement, le chemin que suivent ces jeunes filles et ces femmes, éternelles incomprises, les mène bien souvent à une vie que l’on qualifie communément de « légère » et d’immorale parce qu’elles ne veulent toujours que trop volontiers, trop facilement et aussi trop souvent se faire « consoler », ce qu’évidemment, une certaine catégorie d’hommes sait et exploite sans scrupules.

MG II, 23, 5.      Or, ce sont précisément ces incomprises qui, à tous égards, sont et resteront toujours des êtres sur lesquels on ne peut compter. Elles se croient idéales, mais sont absolument dépourvues de valeur, si bien que quelqu’un de sérieux, qui ne nourrit pas de mauvaises intentions, fait mieux de les éviter. Il serait vain de leur venir en aide. Or, ce ne sont presque toujours que des « consolateurs » malintentionnés qui s’approchent d’elles, et les effets rétroactifs se déclenchent d’ailleurs très rapidement ; en effet, contre le cœur ou dans les bras d’un prétendu consolateur, une jeune fille ou une femme incomprise ne tardera pas, au bout de quelques jours ou de quelques semaines, à se sentir à nouveau « incomprise », et elle aura une fois de plus la nostalgie d’être comprise, parce qu’elle ne sait pas au juste ce qu’elle veut.

MG II, 23, 6.      À tous ces incapables vient finalement se joindre la catégorie des rêveurs inoffensifs ! Apparemment aussi inoffensifs que les enfants. Mais un tel rêveur n’est inoffensif que pour lui-même, pour sa propre personne, et non pour son entourage et tous ceux avec lesquels il entre en contact. Le seul fait de converser avec un rêveur de cette espèce agit d’emblée sur beaucoup de gens comme un poison corrosif qui détruit et désagrège. En effet, en développant ses idées, un rêveur de cette espèce est capable d’arracher ses interlocuteurs à une vie terrestre normale, et donc saine, pour les entraîner dans un monde irréel, qui ne convient pas à la vie terrestre.

MG II, 23, 7.      Toutefois, notez bien ceci : je ne dis pas que ce genre de rêveur soit impur ou même mauvais, au contraire ! Il peut être animé des meilleures intentions, mais il voudra toujours des choses irréelles et pratiquement irréalisables sur Terre. De ce fait, il n’exerce pas sur la vie terrestre une influence promotrice, mais paralysante et destructrice.

MG II, 23, 8.      Cependant, même parmi ceux qui restent à présent, ceux qui « aspirent à un idéal », nous devons faire une nouvelle distinction en observant attentivement ce qu’il en est. Nous trouvons, là encore, deux catégories : ceux qui sont « à la poursuite » d’idéaux et ceux qui aspirent à un idéal.

MG II, 23, 9.      Ceux qui sont à la poursuite d’idéaux sont pour la plupart des êtres faibles qui ont constamment la nostalgie de ce qui est à jamais inaccessible, du moins sur Terre. Ils ne peuvent donc jamais être véritablement heureux, ni même joyeux. Ils sont très proches du groupe des « incompris » et, avec le temps, ils tombent dans une sentimentalité maladive qui ne mène à rien de bon.

MG II, 23, 10.    Au terme de ce tri rigoureux, il nous faut, pour employer une image, nous munir littéralement d’une lanterne en plein jour afin de découvrir ceux qui restent encore, tant ils sont peu nombreux ! Certes, ces quelques-uns ne méritent pas encore de porter le nom « d’êtres humains idéaux » mais, comme je l’ai déjà dit, d’êtres humains qui « aspirent à un idéal », aspirer à un idéal devant être considéré ici comme une qualité personnelle qui s’exerce sur Terre.

MG II, 23, 11.    Eux seuls sont les êtres dont on peut apprécier la pleine valeur : ce sont ceux qui se sont fixé un but noble, et souvent grandiose, mais qui n’en viennent jamais à planer pour autant ; ils sont au contraire solidement ancrés dans la vie terrestre afin de ne pas se perdre dans ce qui est irréel pour la Terre. Le regard clair, ils tendent vers le but lointain et, degré après degré, ils dirigent leur vie d’une main sûre sans infliger à leur prochain un préjudice immérité.

MG II, 23, 12.    Ce qu’apporte ce genre d’êtres humains ne profite rarement qu’à quelques personnes seulement. Il ne saurait jamais être question pour elles d’exploiter quiconque d’une façon ou d’une autre car, si tel était le cas, l’expression « aspirer à un idéal » ne serait pas justifiée. Or, tout être humain doit et peut aspirer à un idéal, quelle que soit l’activité qu’il exerce sur Terre. Il peut alors ennoblir n’importe quelle tâche et lui donner des buts élevés. Ce faisant, il ne doit toutefois jamais oublier de rester dans le cadre de la vie terrestre. S’il va au-delà, il tombe dans un domaine qui est irréel et donc malsain pour la Terre. Le résultat en est qu’un progrès − qui reste la condition fondamentale et la marque distinctive de ce qui aspire à un idéal − est à jamais impossible.

MG II, 23, 13.    Sur Terre, l’être humain a le devoir de se fixer pour but ce qu’il peut atteindre de plus élevé, puis de mettre toutes ses forces en œuvre pour atteindre ce but. En tant qu’être humain ! Cela exclut de prime abord qu’il se préoccupe uniquement de manger et de boire, comme le fait l’animal, et comme le font malheureusement tant d’êtres humains, ou qu’il se laisse aiguillonner par son intellect à seule fin d’acquérir une grandeur ou une célébrité purement terrestre, en perdant de vue le but principal, à savoir le bien général et l’élévation de l’humanité. Tous ces gens ont pour la Terre moins de valeur que les animaux, étant donné que l’animal est toujours sans artifices, c’est-à-dire qu’il est entièrement ce qu’il doit être, même si son rôle se limite à tenir les créatures en éveil afin que ne s’instaure aucun relâchement paralysant susceptible de conduire à la décadence et à la décomposition, puisque le mouvement reste la condition de toute vie dans la Création.

MG II, 23, 14.    Être en état de veille ! Celui qui aspire vraiment à un idéal se reconnaît donc au fait qu’il essaie d’élever ce qui existe sur Terre, non pas dans le sens intellectuel du terme, pour la grandeur et la puissance, mais pour l’ennoblissement !

MG II, 23, 15.    Cependant, toutes ses idées seront réalisables sur le plan terrestre, ce qui sera bénéfique à l’individu comme à la collectivité, alors que celui qui se contente de se vouloir idéal se complaît dans des idées qui sont impossibles à mettre concrètement à profit dans une saine vie terrestre ; ces idées ne font au contraire que l’en éloigner et l’entraîner dans un monde irréel qui lui porte préjudice car il néglige de faire usage du temps présent en vue de la maturité de son esprit, esprit que chaque être humain est tenu de cultiver et de développer au cours de ses expériences vécues du moment.

MG II, 23, 16.    Tout bien considéré, les êtres humains qui ont des conceptions de communisme idéal sont donc nuisibles eux aussi pour l’humanité parce que la mise en application de leurs idées ne pourrait qu’engendrer des choses malsaines, même s’ils veulent personnellement le bien. Ils ressemblent à des architectes qui montent avec soin dans leur atelier une maison destinée à un autre endroit. Elle semble coquette, elle est belle... dans l’atelier ! Mais une fois sur le terrain qui lui est destiné, elle est bancale et branlante, si bien que personne ne peut l’habiter parce que, étant inégal, le terrain n’a pu être nivelé en dépit de tout le mal que l’on s’est donné et de tous les efforts qui ont été déployés. Les architectes avaient omis d’en tenir compte. Ils n’avaient pas correctement évalué la situation réelle, dont les données étaient pourtant incontournables pour cette construction. Celui qui aspire vraiment à un idéal n’agit pas ainsi !

MG II, 23, 17.    Les idées de communisme idéal ne peuvent être appliquées ni se développer à partir de la base et ne peuvent davantage s’y trouver ancrées, ni même y être reliées, puisque cette base, à savoir l’humanité, ne s’y prête absolument pas ! Elle est par trop inégale et le restera toujours parce qu’il est impossible que tous les êtres humains parviennent à une maturité identique sur cette Terre.

MG II, 23, 18.    Il y aura à tout jamais une grande différence dans la maturité respective des êtres humains, étant donné que les hommes considérés individuellement sont et restent des personnalités spirituelles parfaitement distinctes qui ne peuvent que se développer différemment ; en effet, le libre arbitre qui permet de disposer de soi-même ne saurait jamais être enlevé à ces êtres qui sont esprit !

MG II, 23, 19.    Cherchez à présent à reconnaître sur Terre ceux qui aspirent véritablement à un idéal, afin de soutenir leur activité, car leur activité constructive sera exclusivement bénéfique.

 

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