L'ORIGINE DE L'ÊTRE HUMAIN ET DES RACES HUMAINES 1-2-3

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L'ORIGINE DE L'ÊTRE HUMAIN ET DES
RACES HUMAINES

Si nous voulons nous occuper des races humaines, nous ne devons pas seulement penser de façon unilatérale aux signes distinctifs du corps physique; il nous faut encore considérer le noyau immatériel de ce corps, c'est-à-dire l'esprit grâce auquel l'enveloppe physique se trouve tout d'abord animée.

Ceci exige que nous élargissions nos réflexions jusqu'au do­maine spirituel. C'est le seul moyen d'avoir simultanément une vue d'ensemble des rapports qui existent entre les développe­ments indispensables.

L'origine de l'étre humain se situe dans le royaume spirituel - bien au-dessus de l'espace et du temps des mondes matériels. Voilà la véritable patrie du genre spirituel humain.

A une époque inconcevablement lointaine, l'esprit humain encore á l'état de germe d'esprit inconscient fut «expulsé» de ce royaume spirituel, le Paradis. Ce ne fut nullement une puni­tion pour lui; ce fut au contraire une immense grâce de la part du Créateur qui permit que s'accomplisse l'aspiration á l'évolu­tion et à la prise de conscience - aspiration innée à chaque germe d'esprit inconscient.

L'évolution d'un germe d'esprit inconscient ne peut cependant pas avoir lieu dans le royaume spirituel, mais seulement dans les mondes matériels situés plus bas; la matière dense de notre Terre en fait également partie. Ce sont d'abord les influences et les impressions infiniment plus grossières de ce monde qui permettent á un germe d'esprit inconscient de s'éveiller et de parvenir enfin á l'autoconscience. Voilà pourquoi les germes d'esprit ont dû s'incarner dans des corps physiques de façon á recevoir ainsi l'instrument qui était nécessaire á leur matura­tion dans la matière dense.

Mais comment le germe d'esprit humain accéda-t-il" á un instrument de chair et de sang alors qu'il n'y avait encore sur terre aucune mère humaine chez laquelle il aurait pu s’incarner?

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Ce fut la un processus unique qui ne se reproduisit plus, et qui eut lieu conformément aux lois de la création: Les germes d'esprit masculins et féminins s'incarnèrent dans les corps en gestation des animaux qui étaient alors les plus évolués et ils les utilisèrent comme ponts pour l'existence terrestre.

Cette espèce animale, qui ressemblait aux anthropoïdes actuels, avait terminé son évolution; avant de s'éteindre, elle fournit aux germes d'esprit l'indispensable corps physique de transition.

Seuls ces derniers peuvent être désignés comme étant les «premiers hommes» de la terre. C'est avec eux que débuta l'existence du genre humain sur Terre. Puis, sous l'influence de l'esprit humain, une grande époque d'évolution ultérieure s'ouvrit également pour tout ce qui est matériel. Sans cela l'évo­lution de l'espèce animale une fois achevée, la matière dense serait entrée dans une phase de stagnation.

La Bible nous offre une illustration de cet événement décisif: «Dieu l'Éternel forma l'homme de la poussière de la terre, Il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant» (Genèse 2, 7).

Cette «formation» á partir de la poussière de la terre signifie la longue chaîne d'évolution de la vie sur les plans matériels, depuis la première cellule jusqu'à l'animal le plus évolué dans lequel s'incarna alors le germe d'esprit en tant que «souffle vivant».

Les germes d'esprit qui se trouvaient à présent sur terre mûrirent sous l'influence de multiples impressions et expérien­ces vécues; ce faisant, ils ennoblirent le corps animal pour en faire le corps humain actuel. Ils se scindèrent en races qui furent dotées par la nature de couleurs et de caractéristiques physiques distinctives, conformément aux exigences de la zone et de la partie de la Terre auxquelles ils appartenaient.

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A travers les découvertes de squelettes, d'outils, d'ustensiles, de dessins retrouvés dans les grottes, de gravures, etc. portant sur différentes périodes d'évolution, nous pouvons clairement suivre aujourd'hui le passage d'un comportement animal á une conduite humaine et surtout l'ennoblissement progressif du corps animal pris en charge par l'esprit humain. Ces périodes d'évolution embrassent des millions d'années.

C'est ainsi que se déroula la venue de l'homme sur la Terre. Tout ceci est resté une énigme jusqu'à ce jour parce qu'on ne tint pas compte de la connaissance de l'incarnation en obser­vant et en étudiant la vie terrestre des êtres humains. C'est pour cette raison que les explications les plus ingénieuses n'offrent pas de solution parce que ce maillon que constitue l'incarnation fait défaut dans la chaîne des déductions. Il s'agit là de l'entrée de l'âme, donc de l'esprit avec ses différentes enveloppes protectrices, dans le corps en gestation de l'enfant vers le milieu de la grossesse. Le processus est toujours le même de nos jours; jadis il forma aussi le pont vers la matière pour les premiers germes d'esprit. Ce furent de nobles animaux qui servirent á cette transition d'une extrême importance pour le développement de la création.

C'est pourquoi il est tout á fait exact de dire que le corps physique de l'étre humain descend de l'animal, mais non le noyau qui l'anime: l'esprit. Cette différence se manifeste claire­ment dans la composition du sang qui se modifia dans le corps animal en raison de ce nouvel élément. Depuis ce changement, c'est l'esprit qui est déterminant pour la formation du sang car le sang lui sert de pont pour son activité sur terre. Auparavant, l'âme animale - qui descend d'un tout autre genre de la créa­tion, l'essentialité - jouait un rôle décisif dans la composition du sang. Or, nous savons aujourd'hui que le sang de l'être humain et celui de l'animal présentent des différences fonda­mentales.

Il ressort de ces rapports et de ces développements que ce n'est point un acte arbitraire, mais au contraire une sage ordon­nance de la création qui est á l'origine de tous ces événements. Sans faille et en toute logique, ce processus est à l’œuvre selon la Volonté du Créateur.

Il est donc capital pour l'être humain d'avoir une connais­sance précise de l'ordonnance divine et de s'y conformer. Les races humaines ne font point exception en ce domaine et ne doivent pas, par un mélange de races, se dérober à leur des­tinée.

Or, c'est précisément en cela que l'être humain a sans cesse renversé brutalement les barrières dressées devant lui. Il s'adonna à des alliances de races contre nature et il produisit volontairement des mélanges de genres hétérogènes qui curent pour conséquences la dégénérescence, le déracinement et finale­ment la ruine de tribus et de peuples entiers. Les événements actuels, qu'il s'agisse d'individus, de familles ou de peuples, montrent également de façon claire les effets néfastes qui se produisent lorsqu'on ne conserve pas la pureté d'une race donnée et qu'on la prive de son terrain de croissance naturelle.

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