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sociospirituel
14 avril 2010

LE SECRET DE LA NAISSANCE 1

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LE SECRET DE LA NAISSANCE                  

Les hommes ne savent ce qu'ils disent en prétendant qu'il règne une grande injustice dans la manière dont sont réparties les naissances.

L'un persiste à prétendre que, s'il existait une justice, un enfant ne saurait naître accablé d'une maladie héréditaire ; innocent, il serait obligé de subir une part des conséquences des péchés des parents.

Un autre dira : « Un enfant naît au sein de la richesse, un autre dans le plus profond dénuement et la misère. Comment, dans ce cas, pourrait-on croire en une justice ? »

Ou encore : « Admettons que les parents doivent subir une punition, il n'est pas juste que celle-ci se manifeste par la maladie et la mort d'un enfant. Celui-ci serait donc obligé de souffrir innocemment. »

Ces propos et d'autres analogues circulent par milliers parmi l'humanité. Même des chercheurs sincères se creusent souvent la tête à ce sujet.

Le désir de comprendre le « pourquoi » de ces choses n'est pas supprimé par la simple mention des desseins impénétrables de Dieu qui mènent toutes choses à bonne fin. Celui qui s'en contente ne fait que s'y soumettre stupidement ou réprimer en lui, comme un tort, toute envie de questionner.

Cela n'est pas voulu. C'est en questionnant que l'on trouve le vrai chemin. L'indifférence ou un refoulement imposé ne rappelle que l'esclavage. Cependant, Dieu ne veut point d'esclaves. Il ne veut pas de soumission stupide, mais une manière libre et consciente de regarder vers le haut.

Ses splendides et sages dispositions n'ont pas besoin d'être entourées d'obscurités mystiques ; elles gagnent au contraire en perfection, en grandeur sublime et inattaquable, lorsqu'elles sont librement exposées devant nous. Invariables et incorruptibles, avec une sérénité et une assurance toujours pareilles, elles accomplissent irrésistiblement leur activité éternelle

Elles ne se préoccupent point de la rancune ou de l'approbation des hommes ni de leur ignorance, mais elles restituent á chacun jusque dans les nuances les plus finement graduées, les fruits mûrs de ce qu'il avait semé.

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« Les meules de Dieu tournent lentement,

« Les meules de Dieu tournent lentement,

Mais sûrement » dit le proverbe, démontrant ainsi de façon frappante l'activité de l'absolue fonction de réciprocité dans toute la création. Ses lois immuables portent en elles la justice divine et la manifestent. Cette activité ruisselle, coule, se répand et se déverse sur tous les hommes. Qu'ils le veuillent ou non, qu'ils s'y soumettent ou y résistent, les hommes sont obligés de l'accepter soit comme juste punition expiatoire, soit comme récompense dans le salut.

L'ondoyant mouvement qui s'accomplit dans le monde de matière subtile est imprégné et soutenu par un esprit rigoureux. Ce mouvement pénètre et englobe toute la création qui y est plongée. Il en est lui-même une partie intégrante, vivante, tel un métier á tisser divin éternellement en mouvement. Si un mécontent ou un sceptique pouvait y jeter un seul regard, il se tairait aussitôt, rempli de honte et reconnaîtrait avec consternation l'arrogance de ses paroles.

La majesté et la calme sérénité qu'il entreverrait, le contraindraient á se prosterner dans la poussière pour implorer son pardon.

Quelle petite image s'était-il faite de son Dieu ! Et quelle grandeur immense ne découvre-t-il pas dans Ses oeuvres ! Il reconnaît alors que dans sa conception terrestre la plus élevée,

Il ne pouvait qu'essayer de rabaisser Dieu, d'amoindrir la perfection de I'oeuvre sublime, s'efforçant en vain de la comprimer dans la mesquine étroitesse créée par le culte de l'intellect, lequel est incapable de s'élever au-dessus de l'espace et du temps.

L'homme ne doit pas oublier qu'il est placé au sein de l’œuvre de Dieu, qu'il fait

Lui-même partie de cette oeuvre et demeure ainsi soumis sans réserves aux lois qui la régissent.

Cette oeuvre embrasse non seulement les choses visibles aux yeux terrestres, mais encore le monde de matière subtile ou se déroule la plus grande partie de l'existence humaine et de son activité proprement dite. Les existences terrestres du moment n'en forment que de petites séquences, mais elles représentent toujours des étapes décisives de grande importance.

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La naissance terrestre ne forme toujours que le commencement d'une phase particulière dans l'existence globale d'un être humain, mais non son début absolu.

Au moment où l'homme, comme tel, inaugure son périple dans la création, il est libre, aucun fil du destin ne l'entrave. A partir de ce moment, sous l'effet de son vouloir, des fils commencent á émaner de lui. Ils pénètrent dans le monde de matière subtile, se renforcent en cours de route par la force d'attraction de l'affinité, croisent d'autres fils, s'entrelacent et influencent rétroactivement leur auteur auquel ils restent liés. Ils façonnent ainsi le destin ou karma.

Les effets du reflux simultané des fils se mélangent, de telle sorte que des couleurs, nettement tranchées á l'origine, prennent d'autres teintes dégradées et forment des combinaisons d'images nouvelles

Chacun de ces fils forme le chemin des Rétroactivités, Jusqu'à ce que la vie intérieure de leur auteur n'offre plus d'affinité qui puisse servir de point d'attache, jusqu'à ce qu'il n'entretienne plus lui-même ce chemin. Les fils ne peuvent donc plus se maintenir, s'accrocher et retombent en se desséchant, qu'il s'agisse de bien ou de mal.

L'acte volitif, au moment de la résolution d'agir, donne á chaque fil de destin une forme de matière subtile ; ce fil s'éloigne tout en demeurant ancré á son auteur et forme ainsi le sûr chemin qui mène á des genres identiques. Il les renforce et se trouve simultanément renforcé par elles. La force reflue alors au point de départ du fil.

C'est par ce processus qu'est secouru, selon la prédiction, celui qui aspire ardemment au bien ; mais c'est aussi la raison pour laquelle « le mal continue á engendrer le mal »

Ces fils, auxquels l'homme chaque jour en ajoute des nouveaux, lui retournent par leur effet rétroactif le destin qu'il s'est forgé lui-même et auquel il se trouve soumis. L'arbitraire en est exclu, de même que toute injustice. Le karma que l'homme porte avec

lui et qui a l'air d'une prédestination arbitraire, n'est en réalité que la conséquence stricte de son passé, pour autant que celle-ci ne se soit pas déjà dénouée par le choc en retour.

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Le début réel de « l’Être » d'un homme est toujours bon ; la fin également pour beaucoup, á l'exception de ceux qui se perdent par eux-mêmes, en tendant spontanément et délibérément la main au mal..

Ce dernier les entraînera alors complètement dans la perdition. Les vicissitudes se situent toujours dans l'intervalle, alors que l'esprit se développe et mûrit.

L'homme se façonne donc toujours lui-même sa vie future. I1 en fournit les fils et détermine ainsi la couleur et le modèle du vêtement que le métier de Dieu tisse pour lui conformément á la loi de la réciprocité des effets.

Les causes déterminant les conditions dans lesquelles une âme sera incarnée remontent souvent bien loin. Il en va de même pour les influences de l'époque á laquelle l'enfant fera son entrée dans le monde terrestre ; au cours de sa vie, ces influences se feront constamment sentir et amèneront tout ce dont cette âme a particulièrement besoin pour expier, pour être élaguée, polie et pour continuer á évoluer.

Cependant, cela non plus ne s'accomplit pas unilatéralement pour le seul enfant ; les fils se trament auto-activement de manière a ce qu'il se réalise également une fonction de réciprocité ici-bas.

Les parents donnent á leur enfant précisément ce dont il a besoin pour son développement. L'enfant agit de même envers ses parents, que ce soit en bien ou en mal. En effet, pour continuer á évoluer et  prendre son essor, il faut aussi, tout naturellement, se libérer ou s'affranchir d'un mal en l'accomplissant jusqu'au bout, afin qu'il soit reconnu et rejeté comme tel. La loi de la réciprocité des effets en fournit toujours l'occasion. Sans elle, l'homme ne pourrait jamais réellement s'affranchir de son passé.

Par conséquent, la voie de la libération et de l'ascension repose dans les lois de la fonction de réciprocité, telle une grâce merveilleuse. On ne saurait en aucune façon parler de châtiment. Ce serait une expression fausse, puisque c'est justement dans ces lois que se manifeste l'amour le plus puissant et que la main du Créateur est tendue pour le pardon et la délivrance.

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La venue sur terre de l'homme comprend la procréation, l'incarnation et la naissance. L'incarnation est l'entrée véritable de l'être humain dans l'existence terrestre

Les fils qui contribuent á déterminer une incarnation sont innombrables. Toutefois, même dans ces événements de la création, une justice nuancée á l'extrême se manifeste toujours. Elle contribue á l'évolution de tout l'entourage.

De ce fait, la naissance d'un enfant devient quelque chose de plus important et de plus précieux qu'on ne l'admet généralement. C'est la une grâce nouvelle et particulière du Créateur á la fois pour l'enfant, pour les parents et même pour les frères et sœurs éventuelles ainsi que pour toute autre personne en relation avec l'enfant ; par sa venue au monde ils auront tous l'occasion de faire des progrès d'une manière ou d'une autre.

Les parents peuvent trouver l'occasion d'un bénéfice spirituel dans les soins nécessaires qu'exige un enfant malade, dans des chagrins ou de graves soucis. Ceci peut se produire soit sous la forme d'un moyen agissant spontanément, soit sous celle d'un rachat réel d'une faute ancienne,

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soit encore celle d'une expiation anticipée d'un karma menaçant.

Il arrive très souvent que, par suite de son bon vouloir déjà agissant, l'homme puisse être

délivré à l'avance d'une grave maladie qui aurait dû le frapper lui-même d'après la loi de la réciprocité des effets. Cette grâce est une conséquence de la bonne volonté avec laquelle il aura prodigué de son plein gré des soins dévoués á un tiers ou á son propre enfant. Un rachat réel ne peut se réaliser qu'en pleine conscience, en une expérience

intensément vécue. Soigner quelqu'un avec amour constitue parfois une épreuve plus grande que si on était malade soi-même. L'angoisse, la douleur ressenties pendant la maladie d'un enfant ou d'une autre personne que l'on considère véritablement comme son prochain, seront plus profondes. La joie causée par leur guérison sera aussi d'autant plus grande.

Seule cette grande épreuve marque profondément de son empreinte la conscience de l'homme et son être spirituel. Elle le transforme ainsi et, grâce à cette transformation, tranche les fils du destin qui devaient encore le frapper.

                                                               

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Une fois coupés ou détachés, ces fils se rétractent comme un caoutchouc tendu, vers le côté opposé, vers les centrales de nature identique qui se situent dans le monde de matière subtile. Ils sont dés lors attirés unilatéralement par la force d'attraction de ces centrales. La voie de liaison n'existant plus, toute influence ultérieure sur l'homme transformé est exclue.

Il y a mille manières de se racheter de cette façon. L'occasion en est donnée chaque fois que, par amour, un homme se charge de plein gré et volontiers d'un quelconque devoir envers autrui.

Jésus en a exposé les meilleurs exemples dans Ses paraboles. De même, dans Son sermon sur la montagne et dans maintes autres paroles Il a nettement indiqué les bons résultats de ce genre d'action. Il a toujours parlé du « prochain », montrant ainsi, de la manière la plus simple et la plus vivante, la meilleure voie qui mène á la libération du karma et á l'ascension spirituelle.

Aime ton prochain comme toi-même » exhortait-II, donnant ainsi la clef qui ouvre la voie á toute ascension. Il n'est pas nécessaire qu'il s'agisse toujours de maladie. La présence d'enfants, les soins qu'ils nécessitent et leur éducation offrent

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de la manière la plus

naturelle tant d'occasions renfermant tous les genres d'expiations possibles. C'est pourquoi les enfants sont une bénédiction, quelles que soient leurs conditions de naissance et quel que soit leur développement.

Ce qui vaut pour les parents est valable aussi pour les frères et sueurs et pour tous ceux qui sont souvent en contact avec des enfants. Eux aussi ont l'occasion de réaliser un gain á l'arrivée de ce nouveau venu sur terre, en faisant des efforts pour être patients, en donnant les soins attentifs les plus variés, en renonçant á leurs défauts ou á d'autres imperfections semblables.

L'aide accordée á l'enfant lui-même n'est pas moins grand. Lors de la naissance chacun est placé devant la possibilité d'avancer considérablement sur la voie ascendante. S'il ne le fait pas, il en est seul fautif, c'est qu'alors il ne l'a pas voulu.

Pour cette raison, chaque naissance doit être considérée comme un don bienveillant de Dieu, don uniformément réparti. Celui qui, n'ayant pas d'enfants, en adopte un, n'en retirera pas moins de bénédiction ; au contraire, celle-ci sera encore  accrue par l'acte d'adoption, á condition toutefois qu'elle ait eu lieu  Page suivante

Le secret de la naissance 2

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