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sociospirituel
15 avril 2010

LE SECRET DE LA NAISSANCE Suite 2

                                (9) 

pour le bien de l'enfant et non pour une satisfaction personnelle. 

Lors d'une incarnation ordinaire, la force d'attraction de l'affinité spirituelle joue un rôle prépondérant en collaboration avec la fonction de réciprocité. Les particularités que l'on considère comme héréditaires, ne sont en réalité pas héritées. Elles doivent être uniquement attribuées á cette force d'attraction des semblables. Il n'y a pas d'hérédité spirituelle provenant de la mère ou du père, 

car l'enfant a sa personnalité propre comme eux, mais il porte en lui des affinités pour lesquelles il s'est senti attiré. 

Ce n'est pas seulement cette force d'attraction de l'affinité qui agit de façon déterminante lors de l'incarnation ; il y a encore lieu de prendre en considération l'action de bien d'autres fils du destin auxquels est liée l'âme qui désire s'incarner. Ces fils sont peut-être rattachés d'une manière ou d'une autre á des membres de la famille dans laquelle elle sera conduite. Tout cela collabore, s'attire mutuellement et entraîne finalement l'incarnation. 

Il n'en est pas de même lorsqu'une âme se charge d'une mission volontaire soit pour venir en aide sur terre á quelques hommes déterminés, soit pour collaborer á une œuvre d'entraide visant toute l'humanité.

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Dans ce cas, l'âme prend d'avance et consciemment á sa charge tout ce qui la frappera sur terre. L'on ne saurait donc, en aucune façon, parler d'injustice. 

La récompense doit s'ensuivre de par la loi de la réciprocité des effets á condition que l'accomplissement de la mission soit la conséquence d'un amour désintéressé qui, lui, ne se soucie pas d'être récompensé. 

Les familles dans lesquelles règnent des maladies héréditaires, donnent l'occasion de s'incarner á des âmes qui ont besoin de ces maladies pour se libérer, se purifier et s'élever grâce á la fonction de réciprocité. 

Les fils qui conduisent et maintiennent l'âme ne permettent pas d'incarnation erronée, donc injuste. Ils en excluent toute erreur. Cela est aussi impossible que de nager contre un courant qui, suivant avec une puissance inflexible son cours normal, rendrait d'avance toute résistance impossible, de sorte que l'essai même ne saurait être tenté. Si l'on respecte scrupuleusement son caractère propre, ce courant ne prodigue que des bénédictions. 

De même, tout est pris en considération en cas d'incarnation volontaire, où les maladies sont acceptées de plein gré, afin d'atteindre un but déterminé. Il se pourrait que le père ou la mère soit cause de la maladie, ne serait-ce qu'en négligeant les lois naturelles. 

                                                                      

                               (11) 

Celles-ci exigent, en effet, des égards impérieux quant á la conservation de la santé du corps qui leur est confié. Lorsqu'ils retrouveront cette maladie chez leur enfant, la douleur qu'ils en ressentiront sera déjà une expiation qui conduira á la purification, á condition que cette douleur soit sincère.

Donner des exemples précis a peu d'intérêt, car chaque naissance particulière présenterait une image nouvelle, différente des autres, par suite de l'entrelacement multiple des fils du destin ; chaque cas semblable se présenterait même sous forme d'innombrables variations produites par les subtiles dégradations et mélanges de couleurs provoquées sous l'effet de la réciprocité.

Citons un simple exemple : une mère aime son fils à tel point qu'elle l'empêche par tous les moyens de la quitter pour se marier. Elle l'enchaîne à elle d'une façon permanente. Cet amour est faux, purement égoïste, même si la mère croit offrir á son fils tout ce qui peut lui rendre la vie aussi agréable que possible. Par son amour égoïste, elle a empiété à tort sur la vie de son fils.

Le véritable amour ne pense jamais à soi-même, mais uniquement

au bonheur de l'être aimé. Il agit en conséquence, même si son propre renoncement devient nécessaire. 

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L'heure vient où la mère doit quitter cette terre. A ce moment, le fils reste seul. Il est trop tard pour qu'il retrouve encore l'élan joyeux que donne la jeunesse, cet élan qui lui

permettrait de réaliser ses propres désirs. Malgré tout, il en résultera pour lui encore un gain, car, par ce renoncement imposé, il a déclenché un dénouement.

Qu'il s'agisse d'un dénouement en rapport avec une situation analogue survenue au cours de sa vie antérieure, dénouement au moyen duquel il a en même temps évité l'isolement intérieur qui aurait par ailleurs dû l'atteindre dans un mariage, ou de quelque autre chose, peu importe. Pareilles circonstances n'apportent que profit pour lui.

Mais la mère a emporté son amour égoïste dans l'au-delà. La force d'attraction de l'affinité spirituelle l'attirera par conséquent irrésistiblement vers des hommes qui ont les mêmes particularités. En effet, chaque fois que ceux-ci manifestent leur amour égoïste envers autrui, elle trouve auprès d'eux l'occasion de ressentir dans leur vie intuitive une parcelle de sa propre passion. C'est ainsi qu'elle reste liée á la terre.

Lors d'un acte de procréation parmi les êtres humains qu'elle entoure constamment, elle arrive á s'incarner grâce à ces liens de l'enchaînement spirituel. 

                                                                         

                              (13) 

Maintenant les rôles sont renversés. À cause de ces mêmes défauts qu'elle partage avec son père ou sa mère, elle sera obligée comme enfant de souffrir ce qu'elle avait infligé autrefois á son propre enfant. Elle n'arrivera pas á se détacher de la maison paternelle, malgré son désir et les occasions qui se présentent. Sa faute sera rachetée lorsqu'elle aura compris, pour l'avoir vécu elle-même, que de telles particularités sont en vérité des erreurs ; c'est ainsi qu'elle en sera délivrée.

Par l'union avec un corps physique, autrement dit par l'incarnation, la mémoire de chaque homme est comme recouverte d'un bandeau l'empêchant de revoir son existence antérieure. Mais, comme toute chose dans la création, cette disposition n'est qu'un avantage pour l'homme. Nous y retrouvons á nouveau la Sagesse et l'Amour du Créateur.

Si chacun se rappelait exactement son existence antérieure, il ne serait qu'un spectateur passif dans sa nouvelle vie terrestre. Il resterait en dehors de la réalité, sachant que cette vie lui apporte un avancement ou une expiation. Cette attitude l'empêcherait précisément de progresser et comporterait plutôt un grand risque de chute.

La vie terrestre doit être pleinement vécue si elle doit avoir son utilité. On ne possède réellement que ce qu'on a vécu intérieurement, c'est-à-dire ressenti

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intuitivement dans tous ses hauts et ses bas 

Si un homme pouvait toujours connaître au préalable et de façon exacte la direction précise qui lui est utile dans la vie, il n'y aurait plus lieu pour lui ni de peser ni de décider. De ce fait, il ne pourrait acquérir ni la force ni l'indépendance qui lui sont absolument nécessaires.

Mais de cette façon, il considère chaque situation de sa vie terrestre avec plus de réalisme. Tout ce qui est réellement vécu laisse une forte impression dans la vie intuitive, dans l'impérissable que l'homme emporte lors de sa métamorphose. Elle lui appartient en propre comme une partie de lui-même, nouvellement formée par ces impressions. Mais il s'agit uniquement de ce qui a été réellement vécu, tout le reste s'éteint avec la mort terrestre. Cependant, l'expérience vécue demeure acquise comme un extrait purifié de son existence terrestre. Tout ce qui est appris ne fait pas partie de l'expérience vécue. Il n'en subsiste que ce qu'on s'est approprié en l'éprouvant. Tout le fatras des connaissances apprises, pour lequel tant de personnes sacrifient parfois toute leur vie terrestre, retombe comme déchet. C'est pourquoi on ne saurait jamais prendre assez au sérieux chaque instant de la vie, afin que les pensées, les paroles et les œuvres ne tombent pas

au rang d'habitudes creuses, mais soient portées par une puissante chaleur vitale 

          

                                             (15) 

L'enfant nouveau-né, par suite du bandeau appliqué lors de l'incarnation, parait parfaitement ignorant et, pour cette raison, est considéré faussement comme innocent. Mais il apporte souvent avec lui un karma chargé qui lui offre des occasions de racheter les erreurs passées en les vivant intégralement par l'expérience. Le karma n'est, dans la prédestination que la suite inévitable du passé. En cas de mission, il s'agit d'une acceptation volontaire dont le but est d'acquérir la compréhension et la maturité terrestre, nécessaire á l'accomplissement de cette mission, à moins que cela ne fasse partie de la mission meure.

Pour cette raison, l'homme ne devrait plus se plaindre d'injustice lors des naissances. Il devrait au contraire lever son regard avec gratitude vers le Créateur qui ne prodigue, lors de chaque naissance, que des grâces nouvelles.

Réal Rondeau

                                                        Référence

                                                  Dans la Lumière de la Vérité
                                                  Message du Graal
                                                  de Abd-ru-shin 

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