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sociospirituel
29 juin 2011

L'HOMME ET SON LIBRE ARBITRE 1-2-3

 

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L'HOMME ET SON LIBRE ARBITRE

Afin de pouvoir donner une image complète à ce sujet, il faut tenir compte de nombreux facteurs extérieurs qui exercent une influence plus ou moins grande sur le fond du problème.

Le libre arbitre! C'est une chose devant laquelle même des êtres remarquables demeurent songeurs parce que, selon les lois de la justice, pour qu'il y ait responsabilité, il faut nécessairement qu'il y ait aussi une possibilité de prendre librement des décisions.

Où que l'on se tourne, on entend de tous côtés cette question: Comment peut-on parler d'un libre arbitre chez l'être humain s'il y a en réalité une providence, des guides, une prédestination, des influences astrales et un karma? Qu'il le veuille ou non, l'être humain se trouve bousculé, raboté, modelé!

Des chercheurs sincères se précipitent avec zèle sur tout ce qui traite du libre arbitre en reconnaissant à juste titre que, précisément sur ce sujet, une explication s'impose. Tant qu'elle fera défaut, l'être humain ne pourra pas non plus décider de l'attitude qu'il doit adopter pour tenir dans la grande Création la place qui est la sienne. Mais si son attitude envers la Création n'est pas juste, il devra y demeurer un étranger, il errera de-ci, de-là, il se verra bousculé, raboté, modelé, parce qu'il n'est pas conscient du but à atteindre.

Son grand défaut vient de ce qu'il ne sait pas où réside véritablement son libre arbitre, ni comment il s'exerce. Ce fait montre aussi qu'il a entièrement perdu le chemin qui mène à son libre arbitre et qu'il ne sait plus comment le retrouver.

L'entrée du sentier qui conduit à la compréhension, dissimulée sous un amoncellement de sables mouvants, n'est plus reconnaissable; les traces sont effacées. Indécis, l'être humain s'épuise à tourner en rond jusqu'à ce qu'une brise rafraîchissante finisse par dégager les chemins.

 

Qu'en pareille circonstance tout ce sable mouvant soit d'abord soulevé et balayé en un violant tourbillon et qu'en se dissipant il parvienne encore à brouiller la vue de nombreux êtres qui continuent à chercher avidement l'ouverture du chemin, voilà qui est naturel et se comprend aisément.

 

C'est la raison pour laquelle chacun doit observer la plus grande prudence afin de garder une vision claire jusqu'à ce que le tout dernier grain de sable se soit envolé. Sinon, il peut arriver qu'en raison de sa vue brouillée, tout en voyant le chemin, il fasse néanmoins un faux pas, chancelle et tombe avant de finir par sombrer alors que ce chemin se trouve déjà devant lui.

 

L'incompréhension qu'avec obstination les êtres humains manifestent sans cesse en ce qui concerne l'existence du libre arbitre provient surtout de ce qu'ils ne comprennent pas ce qu'est effectivement ce libre arbitre.

 

Certes, l'explication réside déjà dans l'expression elle-même, mais là comme partout ailleurs on ne voit pas ce qui est vraiment simple, précisément parce que c'est trop simple! On cherche au contraire au mauvais endroit et par conséquent on ne parvient pas non plus à se représenter ce qu'est le libre vouloir.

 

La majeure partie des êtres humains considère aujourd'hui le «vouloir» comme étant cette construction engendrée de force par le cerveau terrestre lorsque l'intellect lié à l'espace et au temps impose et imprime aux pensées et aux sentiments une direction déterminée, peu importe laquelle.

 

Toutefois, il ne s'agit nullement dans ce cas du vouloir libre, mais du vouloir assujetti par l'intellect terrestre.

 

Cette confusion entretenue par bien des gens entraîne de graves erreurs; elle édifie le mur qui rend toute connaissance et toute compréhension impossible. L'homme s'étonne alors de trouver des lacunes, de se heurter à des contradictions et de ne pouvoir faire intervenir la moindre logique.

 

Le libre arbitre - seul capable d'exercer une influence décisive sur l'existence proprement dite au point de pouvoir pénétrer bien loin dans le monde de l'au-delà, de marquer l'âme de son sceau et de la modeler - est d'une tout autre nature; il est bien trop grand pour être aussi terrestre. C'est pourquoi il n'a aucun rapport avec le corps terrestre de matière dense et n'en a donc pas davantage avec le cerveau. Il repose exclusivement dans l'esprit lui-même, dans l'âme de l'être humain.

 

Si l'homme ne donnait pas sans cesse la souveraineté absolue à l'intellect, le libre vouloir aux vastes perspectives - qui est l'expression de son «moi» spirituel véritable - pourrait prescrire au cerveau intellectuel la direction indiquée par la délicate intuition

 

  3

. Absolument indispensable à la réalisation de tous les buts terrestres liés à l'espace et au temps, le vouloir assujettiserait alors bien souvent dans l'obligationde s'engager sur une autre voie que celle qu'il suit aujourd'hui.

 

Que le destin prenne alors une autre direction se comprend aisément parce que, d'autres voies ayant été prises, le karma tisse aussi d'autres fils et entraîne une autre fonction de réciprocité.

 

Naturellement, cette explication ne saurait encore permettre de comprendre ce qu'est vraiment le libre arbitre. Si l'on souhaite en brosser un tableau complet, il faut savoir comment le libre arbitre s'est déjà manifesté et de quelle façon s'est produit l'enchevêtrement souvent très complexe d'un karma préexistant dont les effets sont capables d'étouffer le libre arbitre au point qu'il est très difficile, voire totalement impossible, de reconnaître encore son existence.

 

Mais une telle explication ne peut à son tour être fournie que si l'on remonte entièrement le cours du devenir de l'être humain spirituel en partant de l'instant où le germe d'esprit pénètre pour la première fois dans l'enveloppe de matière subtile, aux confins de la matière.

 

Nous voyons alors que l'être humain n'est nullement ce qu'il s'imagine être. En aucune façon il n'a en poche le droit absolu à la félicité, pas plus qu'à une vie éternelle et personnelle. L'expression «Nous sommes tous des enfants de Dieu» est fausse si elle est prise dans le sens que lui donnent les humains. Chaque être humain n'est pas un enfant de Dieu, il ne le devient que lorsqu'il a suffisamment évolué dans ce sens.

 

L'être humain se trouve placé dans la Création en tant que germe d'esprit. Ce germe porte en lui tout ce dont il a besoin pour pouvoir se développer et devenir un enfant de Dieu personnellement conscient. Mais cela implique qu'il développe et cultive à cet effet les facultés correspondantes au lieu de les laisser s'atrophier.

 à venir la suite

 

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