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sociospirituel
9 juillet 2012

Le cinquième Commandement

 

Le cinquième Commandement

 

TU NE TUERAS PAS !

 (1)

Frappe-toi donc la poitrine, ô être humain, et vante-toi bien haut de ne pas être un assassin ! Car tuer, est certes assassiner, et d'après ta conviction tu n'as jamais enfreint le commandement du Seigneur. Tu peux te présenter fièrement devant lui et, sans crainte ni angoisse, rempli d'espoir envisager l'ouverture du livre de ta vie à cette page précisément.

Cependant as-tu jamais réfléchi qu'il y a aussi pour toi une façon de faire mourir, et que faire mourir est l'équivalent de tuer ?

Il n'y a en ceci aucune différence. Tu ne la fais que dans ta manière de t'exprimer, dans- ton langage ; car le commandement ne dit pas unilatéralement : Tu ne tueras pas une vie terrestre de matière dense ! Mais grand, englobant tout, brièvement : Tu ne tueras pas !

Un père par exemple avait un fils. La petite ambition terrestre poussa le père à obliger le fils aux études à tout prix. Mais dans ce fils reposaient des dons qui le pressaient à faire autre chose, où les études ne pouvaient lui servir absolument à rien.

 (2)

Il était donc tout naturel que le fils n'éprouva aucune joie en lui pour cette étude imposée, qu'il ne fut pas non plus capable de rassembler joyeusement la force. Cependant le père exigeait l'obéissance. Le fils obéit. Aux dépens de la santé il s'efforça d'accomplir la volonté de son père. Mais comme c'était contre la nature du fils, contre les dons qu'il portait en lui, il était tout à fait évident que le corps aussi en souffrait.

Je ne veux pas ici poursuivre davantage sur le cas qui se répète si souvent dans l'existence terrestre. Mais il est irréfutable que le père ici, par son ambition ou son entêtement, cherchait à tuer quelque chose en son fils qui était donné au fils pour son développement sur la Terre ! En bien des cas cela réussit également à tuer réellement cette chose, étant donné que le développement dans un temps ultérieur est à peine encore possible, parce que la force principale saine en fut brisée dans le meilleur moment, en fut gaspillée à la légère pour des choses qui sont étrangères à la nature du garçon.

Le père alors transgressa ainsi lourdement le commandement : Tu ne tueras pas ! Sans compter

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que par son action il a privé les humains de quelque chose qui aurait peut-être pu leur être très profitable par le garçon ! Il faut pourtant qu'il considère que certes le garçon est en parenté d'esprit avec lui ou la mère, ou peut l'être, mais que malgré cela, face au Créateur, il demeure une personnalité propre qui a le devoir de développer les dons qu'elle a reçus en partage sur la Terre, pour son bien propre.

Peut-être était-il même ainsi permis au garçon, par la Grâce de Dieu, de dénouer un lourd karma, alors qu'il devait faire une quelconque invention, ce qui apportait à l'humanité un grand bienfait dans un sens précis !

Lourdement se pose la faute de cet empêchement tout particulièrement sur le père ou sur la mère qui placèrent leurs petites conceptions terrestres au-dessus des grands liens du destin, et qui ainsi abusèrent de leur autorité de parents.

Il n'en va pas autrement lorsque les parents, lors du mariage de leurs enfants, sont capables de donner la prépondérance aux calculs mesquins terrestres de leur intellect. Combien de fois une intuition la plus noble de leur enfant a-t-elle été étouffée sans égard, d'où sont nés certes l'insouciance matérielle de l'enfant, mais en même

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temps aussi le malheur de l'âme qui demeure plus incisif pour l'existence de l'enfant que tout argent et biens terrestres.

Naturellement les parents ne doivent pas céder à chaque rêve ou désir d'un enfant. Ce ne serait pas l'accomplissement de leur devoir de parents. Est exigé cependant l'examen rigoureux, qui ne doit jamais être terrestrement unilatéral ! Or précisément cet examen d'un genre désintéressé est rarement ou pas du tout pratiqué par les parents.

Il y a ainsi des milliers de cas de ce genre. Il n'est pas nécessaire que j'en parle davantage. Réfléchissez-y vous-mêmes, afin de ne pas enfreindre cette Parole de Dieu si lourde de sens dans le commandement ! Des voies insoupçonnées s'ouvriront ainsi à vous !

Pourtant l'enfant aussi peut étouffer les espérances chez les parents, lesquelles sont justifiées ! Quand il ne développe pas les dons en lui, comme cela est nécessaire pour en obtenir de grandes choses, alors que les parents, prévenants, ont laissé l'enfant choisir la voie qu'il avait demandée. Là encore il arrive à tuer les nobles intuitions chez ses parents, et il a enfreint le commandement de manière grossière !

 

 (5)

De même lorsque l'être humain trompe d'une quelconque façon une véritable amitié ou la confiance dont une personne le gratifie. Ainsi il tue et blesse en l'autre quelque chose qui porte vraiment la vie ! C'est une infraction contre la Parole de Dieu : Tu ne tueras pas ! Cela lui apporte un mauvais destin qu'il devra dénouer.

 Réal Rondeau

(6)

Vous voyez que tous les commandements sont les meilleurs amis pour les humains, pour les protéger fidèlement du mal et de la souffrance ". C'est pourquoi, aimez-les et considérez-les comme un trésor qui, bien gardé, ne vous apporte que de la joie !

 Dans La Lumière de la Vérité

 Message du Graal                                  

  De Abd-ru-shin

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