Le sixième Commandement
Le sixième Commandement |
TU NE COMMETTRAS PAS D'ADULTÈRE ! |
(1) L e fait qu'il y ait encore un commandement qui prescrit : «Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ! » montre combien, avec ce sixième commandement, ce que cela veut dire correspond peu à ce que la loi terrestre décrète à ce sujet. «Tu ne commettras pas d'adultère» peut aussi dire : «Tu ne briseras pas la paix d'un mariage ! » Par paix on entend naturellement aussi harmonie. Cela implique en même temps comment un mariage doit être constitué en tout état de cause ; car là où il n'y a rien à détruire ou à briser, le commandement qui ne se règle pas d'après les conceptions et les dispositions terrestres, mais selon la Volonté divine, n'a pas de valeur non plus. Un mariage existe donc uniquement là où l'harmonie et la paix règnent comme quelque chose de tout naturel. Où l'un cherche toujours à vivre pour l'autre et à le rendre heureux. La partialité et l'ennui mortel tellement corrupteur sont a priori absolument exclus et pour toujours, comme également le périlleux désir de divertissement ou l'illusion d'être incompris ! Les |
(2) instruments assassins de tout bonheur ! Ces maux précisément ne peuvent absolument pas survenir dans un mariage authentique, où l'un vit réellement pour l'autre, parce que ne pas vouloir être compris, de même que le désir de divertissement sont simplement la conséquence d'un égoïsme prononcé qui ne cherche à vivre que pour lui-même, mais non pour l'autre ! Cependant lors d'un véritable amour de l'âme, le joyeux don de soi réciproque est quelque chose de tout à fait naturel, et par répercussion une frustration d'une des parties est aussi complètement exclue. A condition que le degré de culture de ceux qui s'unissent ne montre pas un gouffre trop grand ! C'est une condition qu'exige, dans le grand univers, la loi de l'attraction de l'affinité, qui doit être accomplie si le bonheur doit être total. Mais là où ne se trouvent ni la paix ni l'harmonie, le mariage ne mérite pas d'être nommé mariage ; car ce n'en est pas un non plus, mais seulement une vie commune terrestre qui, en tant que telle, n'a aucune valeur devant Dieu, et |
(3) en conséquence ne peut pas non plus apporter de bénédiction dans le sens, tel qu'il est attendu d'un véritable mariage. Donc, dans le sixième commandement, le véritable mariage selon la Volonté de Dieu est une condition ! Un autre n'est pas protégé. Cependant malheur à celui qui ose troubler d'une façon quelconque un véritable mariage ! Car le triomphe qu'il s'imagine en avoir ici sur Terre l'attend dans une toute autre forme dans la matière subtile ! Rempli d'épouvante, il voudrait s'enfuir lorsqu'il lui faudra entrer dans le royaume où les conséquences de ses actes l'attendent. C'est même déjà un adultère dans le sens le plus large là où on fait l'essai de séparer deux êtres qui s'aiment réellement de toute leur âme, comme le font très souvent les parents pour qui l'une ou l'autre circonstance terrestre n'est pas selon leur désir ! Et malheur aussi à la femme, malheur à un homme qu'il soit jeune ou vieux qui, par envie ou par badinage, apportent consciemment la disharmonie, voire la discorde au milieu d'un tel couple ! Le pur amour entre deux êtres sacré pour tout individu,il doit lui inspirer respect et considération, |
(4) mais pas le désir ! Car il est sous la protection de la Volonté de Dieu !
Un sentiment d'une telle convoitise malpropre cherche-t-il à se manifester, que l'être humain alors se détourne et regarde d'un oeil clair uniquement parmi ces humains qui ne se sont encore attachés à personne par les liens de l'âme. S'il cherche avec sérieux et patience, alors il trouvera absolument un être humain qui lui convienne dans la façon voulue de Dieu, avec lequel il sera alors également heureux, sans se charger auparavant d'une faute qui jamais ne peut apporter et accorder le bonheur ! La grande faute de ces humains est qu'ils s'efforcent souvent de suivre seulement une pression sentimentale, toujours faible au début, de la garder en eux de façon violente, de la cultiver avec des chimères artificielles, jusqu'à ce que, se renforçant, elle envahisse et en tourmentant pousse au péché ! Des milliers d'esprits humains ne devraient pas fatalement aller à leur perte, s'ils voulaient seulement y faire toujours attention au commencement qui, autrement, créé par le calcul de |
(5) l'intellect, provient seulement de l'indigne badinage humain, qui à son tour trouve l'origine dans les funestes coutumes de la vie des familles, et surtout de la société terrestre ! Celles-ci précisément sont souvent de purs marchés matrimoniaux, guère plus propres que la traite des esclaves ouvertement pratiquée en Orient ! Là réside un bouillon de culture pour l'adultère. Vous les parents, gardez-vous de ne pas tomber dans la faute de l'adultère à l'égard des enfants, par calcul trop rationnel ! Innombrables sont ceux déjà empêtrés ! Ils auront besoin de beaucoup pour s'en délivrer à nouveau ! |
(6) Vous les enfants, soyez prudents afin que vous ne deveniez pas des fauteurs de troubles entre vos parents, sinon vous seriez également coupables d'adultère ! Réfléchissez-y bien. Sans quoi vous vous faites ennemis de votre Dieu, et il n'est pas de pareil ennemi qui finalement ne serait voué à l'anéantissement dans d'indicibles souffrances, sans que Dieu ne lève le doigt ! Tu ne dois jamais troubler la paix et l'harmonie entre deux êtres humains. Grave-le en toi, afin que cela se dresse en avertissant toujours devant le regard de ton âme. |