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sociospirituel
23 décembre 2013

ÉVÉNEMENTS COSMIQUES

 

ÉVÉNEMENTS COSMIQUES

IL N'EST PAS de plus grand danger pour   une cause que d'y laisser subsister une lacune dont on ressent à maints   égards qu'elle doit impérativement être comblée. Dès lors, il ne sert à rien   de vouloir passer outre, car une telle lacune empêche tout progrès et, dès   qu'on édifie sur elle une construction, elle en provoque un jour ou l'autre   l'effondrement, même si cette construction a été réalisée avec la plus grande   ingéniosité et des maté­riaux de très bonne qualité.

Telle est l'image qu'offrent   aujourd'hui les différentes communautés religieuses chrétiennes. Elles s'obstinent   énergiquement à se boucher les oreilles et à fermer les yeux sur les points   de leurs doctrines où l'on per­çoit un manque de logique. Par des paroles   creuses, elles tentent d'éluder la question au lieu de s'interroger pour une   fois vraiment sérieusement.

Elles ressentent très bien le risque   que les ponts jetés provisoirement par-dessus de telles failles par une   doctrine fondée sur une foi aveugle puissent un jour ne plus suffire, et   elles redoutent l'instant où un trait de lumière révélera inévitablement la   fragilité de la construction. Elles savent également que plus personne ne   voudra alors emprunter un chemin aussi trompeur, de sorte que toute solide   construction ultérieure ainsi que toute nouvelle voie devront évidemment   rester elles aussi inutilisées. Elles n'ignorent pas non plus qu'un seul   courant rafraîchissant et porteur de vérité balayerait inévitablement des   constructions aussi artificielles.

Cependant, faute de mieux et malgré   tous les dangers, elles cherchent à s'accrocher à cette planche branlante.   Elles préfèrent même, et de loin, la défendre par tous les moyens et anéantir   celui qui oserait, par la Vérité elle-même, offrir un passage plus sûr. Sans   hésiter, elles tenteraient de reproduire ce qui s'est passé sur cette Terre   il y a près de deux mille ans et qui projette encore son ombre sur l'époque   actuelle, un événement qui constitue une terrible accusation contre   l'aveuglement des humains et leur entêtement fatal, et dont elles ont   pourtant elles-mêmes fait le centre de leur doctrine et de leur foi.

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Ce furent les dignitaires des   religions et les érudits de l'époque qui se montrèrent incapables de   reconnaître la Vérité et le Fils de Dieu en raison de leur dogmatisme borné   et d'une prétention qui trahissait leur faiblesse ; ils se fermèrent à la   Vérité et, par crainte et par jalousie, ils déversèrent leur haine sur le   Fils de Dieu et sur ceux qui le suivaient, et ils les persécu­tèrent, alors   que les autres êtres humains s'ouvraient plus facilement à la connaissance et   en venaient plus vite à ressentir la Vérité de la Parole.

Bien que les représentants actuels des   communautés religieuses chré­tiennes mettent tout particulièrement l'accent   sur le chemin de souf­france du Fils de Dieu, ce fait ne leur a rien appris   et ils n'en ont tiré aucun profit. Ce sont précisément les responsables   actuels de ces com­munautés fondées sur les enseignements du Christ, de même   que les dirigeants des mouvements plus récents, qui tenteraient aujourd'hui   encore de neutraliser celui qui, par la Vérité elle-même, pourrait mettre en   péril les passerelles branlantes jetées par-dessus les graves lacunes ou les   failles que présentent leurs enseignements et leurs interprétations. Ils le   poursuivraient de leur haine, une haine née de la peur et bien plus encore de   la vanité, exactement comme ce fut déjà le cas autrefois.

Ils n'auraient pas la grandeur   d'assumer le fait que leur savoir était insuffisant pour qu'ils reconnaissent   la Vérité par eux-mêmes et com­blent ces lacunes, ce qui aplanirait la voie à   l'humanité en lui permettant de comprendre et de saisir pleinement la Vérité.

Et pourtant, ce n'est que grâce à une   compréhension totale qu'une ascension est possible pour l'humanité, et jamais   à partir d'une foi aveugle et ignorante !

La notion de « Fils de l'Homme »   constitue entre autres une lacune de ce genre, due à une transmission   erronée. On s'y accroche de façon maladive, tout comme les pharisiens qui ne   voulaient pas s'ouvrir à la Vérité apportée par le Fils de Dieu parce que   celle-ci était en contradic­tion avec leurs doctrines traditionnelles   rigides. Le Christ a parlé de lui­-même uniquement en tant que Fils de Dieu.   Il était loin d'être illogique au point de se nommer en même temps Fils de   l'Homme. Même si, à la suite de doutes personnels, on a tenté, avec une   ingéniosité et une habi­leté extrêmes, d'expliquer par toutes sortes   d'arguments la contradiction manifeste entre Fils de Dieu et Fils de l'Homme   - contradiction ressen­tie comme telle par tout être sensé - on ne saurait   affirmer être parvenu à les identifier l'un à l'autre, malgré tout le mal que   l'on s'est donné. Dans le meilleur des cas, toutes les interprétations   devaient invariable­ment révéler une double nature : deux êtres restant l'un   à côté de l'autre, et ne pouvant jamais faire un.

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Tout cela est parfaitement dans   l'ordre des choses. Le Fils de Dieu ne peut pas devenir Fils de l'Homme du   seul fait qu'Il a dû naître par l'inter­médiaire du corps d'un être humain   afin de pouvoir cheminer sur Terre.

Chaque chrétien sait fort bien que le   Fils de Dieu vint uniquement en

- mission spirituelle, que toutes ses   paroles se rapportaient au royaume spirituel et qu'elles avaient donc un sens   spirituel. En conséquence, ses allusions réitérées au Fils de l'Homme ne   doivent donc pas non plus être de prime abord comprises différemment '   Pourquoi y aurait-il une exception en ce domaine ? Du point de vue spirituel,   le Christ fut et demeura exclusivement le Fils de Dieu !

Donc, lorsqu'Il parlait du Fils de   l'Homme, Il ne pouvait se référer à sa propre personne. Il y a dans tout cela   quelque chose de bien plus pro­digieux que ne l'expriment les interprétations   actuelles des religions chrétiennes. Cette contradiction flagrante aurait du,   depuis longtemps déjà, inciter à une réflexion plus approfondie si l'emprise   du dogmatis­me n'avait pas tout obscurci. Au lieu de cela, on se raccrocha   obstiné­ment aux paroles qui ont été transmises, sans les examiner avec tout   le sérieux que requièrent des sujets de cette importance. On se mit ainsi des   oeillères qui empêchèrent de voir les choses clairement.

Il en résulte tout naturellement que   de tels exégètes et enseignants, qui vivent pourtant dans la Création de leur   Dieu, ne sont meine pas capables de la reconnaître vraiment, alors que seule   cette connaissance offre la possibilité de se rapprocher du Créateur   lui-mèrne qui est l'ori­gine de son oeuvre.

Le Christ enseigna en premier lieu à   être entièrement naturel, c'est-à­dire à se conformer aux lois de la nature,   donc aux loi, de la Création. Mais seul peut s'y conformer celui qui connaît   les 1ois  naturelles. Ces lois portent   en elles la Volonté du Créateur et peuvent donc également indiquer le chemin   qui conduit à reconnaître le Créateur lui-même.

Or, quiconque connaît les lois de la   nature apprend aussi comment elles fonctionnent et s'engrènent immuablement   les unes dans les autres. Il sait par conséquent que, dans sa logique   constante qui met tout en mouvement, cette activité est immuable comme l'est   également la Volonté du Créateur, Dieu le Père.

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Toute dérogation reviendrait   nécessairement à modifier la Volonté divine. Mais toute modification   dénoterait une imperfection. Et comme Dieu le Père, Source originelle de tout   ce qui est, ne peut être qu'Un et Parfait, la plus minime dérogation au sein   des lois de la nature, donc des lois de l'évolution, est tout simplement   impossible et doit dès l'abord être exclue. Ce fait implique que la théologie   et la science doivent elles aussi coïncider à tous égards, en une clarté et   une logique sans failles, si elles sont censées refléter la Vérité.

On ne peut nier que, par rapport à   l'ensemble de la Création, la scien­ce occupe aujourd'hui encore un niveau   très bas dans l'échelle du savoir. En effet, elle s'en est uniquement tenue à   la matière dense parce que l'intellect tel qu'il est actuellement est   uniquement capable de prendre en compte ce qui est lié à l'espace et au   temps. La seule faute, à vrai dire impardonnable, vient en l'occurrence du   fait que les disciples de la science tentent de nier et de tourner en dérision,   comme étant inexistant, tout ce qui dépasse leur intellect, à l'exception de   quelques savants d'un niveau supérieur à la moyenne qui ont acquis des vues   plus larges et se sont refusé à masquer leur ignorance par la présomption.

La théologie porte cependant beaucoup   plus loin, mais elle n'en demeure pas moins tributaire des lois de la nature   qui émanent de la source originelle, au-delà de ce qui est lié à l'espace et   au temps, lois qui pénètrent sans interruption et sans modification de leur   genre dans ce qui est visible sur le plan terrestre.

Voilà pourquoi les enseignements des   religions ne devraient renfermer ni lacunes ni contradictions s'ils sont   censés correspondre vraiment à la Vérité, c'est-à-dire aux lois de la nature   ou à la Volonté divine, donc s'ils sont censés renfermer la Vérité. Des   enseignements destinés à servir de guides et pleinement responsables ne   sauraient se permettre les libertés d'une foi aveugle !

La conception erronée relative au Fils   de l'Homme pèse donc lourde­ment sur les adeptes des authentiques   enseignements du Christ, qui adoptent et colportent sans réagir des   traditions erronées en dépit des avertissements discrets qu'une intuition   contraire suscite de temps à autre chez bon nombre d'êtres humains.

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C'est justement l'immuabilité de la   Volonté divine dans sa perfection qui exclut toute intervention arbitraire de   la part de Dieu dans la Création. Mais c'est aussi cette immuabilité qui,   après la chute de Lucifer causée par sa façon d'agir erronée"' ne permet   pas que ce dernier soit purement et simplement éliminé. Elle doit également   tolérer que les êtres humains enfreignent les lois de la nature, c'est-à-dire   celles de la Volonté divine, parce que l'esprit humain, qui a son origine   dans la sphère éter­nelle du spirituel essentiel, dispose de la liberté de   décision."

C'est précisément dans les événements   de la Création de matière sub­tile et dense que doit se révéler le caractère   en quelque sorte contraint de l'immuable Perfection de la Volonté du   Créateur. Or, seuls des esprits humains petits et médiocres peuvent, en   faisant cette constatation, y voir une limitation de sa puissance et de sa   grandeur. Semblable interpréta­tion ne saurait être que le produit de leur   propre étroitesse de vues.

Le caractère incommensurable de   l'ensemble les déstabilise parce qu'ils ne peuvent effectivement s'en faire   une image que dans le cadre de limites plus étroites qui correspondent à leur   compréhension.

Toutefois, celui qui s'efforce   réellement de reconnaître son Créateur dans son activité pressentira de façon   convaincante, s'il emprunte la voie sûre des lois naturelles, toute la portée   des processus dont l'origine se trouve dans la source originelle, point de   départ de tout ce qui se pro­duit, et c'est de là que ces processus   traversent la Création comme des voies ferrées inamovibles sur lesquelles   toute vie ultérieure doit ensuite se dérouler en fonction de la position   donnée à l'aiguillage.

Or, c'est l'esprit humain qui, durant   son périple à travers les plans de la matière, oriente automatiquement   l'aiguillage.' - Malheureusement, le principe de Lucifer incite la majorité   des humains à orienter l'aiguilla­ge dans une mauvaise direction. C'est ainsi   que, conformément aux lois immuables de l'évolution continue qui sillonnent   la matière comme des rails, leur vie se dirige de plus en plus vers le bas,   vers un but bien précis et conforme à l'orientation choisie.

On peut dès lors observer ou ressentir   exactement depuis le début l'orientation imprimée à l'aiguillage par une   libre résolution, si bien que le déroulement ultérieur est facile à prévoir   car, selon la résolution prise, il suivra obligatoirement son cours sur les   rails des lois qui sont ancrées dans la Création.

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Ce fait permet de prévoir maint   événement parce que les lois de la nature - ou lois de la Création - poussent   à l'évolution et ne dévient jamais. Les millénaires ne jouent ici aucun rôle.   C'est de ces aboutisse­ments prévus et inéluctables que naissent alors les   grandes révélations qui sont montrées spirituellement sous forme d'images à   des privilégiés et portées à la connaissance de l'humanité.

Mais il est une chose qui ne saurait   être prédite avec certitude : c'est l'époque terrestre au cours de laquelle   s'accomplissent ces révélations et ces prophéties !

Cela se produit à l'heure où une vie,   qui suit son cours en empruntant les rails choisis, arrive à l'un des arrêts   intermédiaires annoncés à l'avan­ce, ou au terminus. Le destin d'un être   humain, comme celui d'un peuple, et en fin de compte celui de l'humanité   entière, est comparable à un train en attente sur une voie unique qui   débouche sur des rails menant dans toutes les directions. L'être humain   oriente l'aiguillage à son gré, saute dans la machine et donne de la vapeur ;   autrement dit, il l'anime.

Lorsqu'il s'engage sur la voie qu'il a   choisie, on ne peut désigner que les arrêts intermédiaires et le terminus,   mais non l'heure exacte d'arrivée à chaque gare, puisque tout dépend de la   vitesse du train, qui peut varier en fonction du conducteur. En effet, c'est   l'être humain qui rend la machine vivante. Selon sa propre nature, il la fera   marcher soit dans le calme, à un régime régulier, soit avec une grande   passion et à vive allure, soit alternativement de l'une ou de l'autre façon.   Or, plus le train d'un individu, d'un peuple ou de l'humanité se rapproche   d'un arrêt se trou­vant sur la voie qu'il emprunte, c'est-à-dire allant dans   la direction de son destin, plus son arrivée imminente peut être prévue et   indiquée avec certitude.

Mais le réseau ferroviaire possède   également quelques voies secondaires sur lesquelles on peut s'engager pendant   le parcours, grâce à des change­ments d'aiguillage appropriés qui permettent   de prendre une autre direction et d'atteindre un autre but que celui vers   lequel on s'était initialement di­rigé. Bien entendu, cela exige que l'on   ralentisse à l'approche de l'aiguillage en question, que l'on s'arrête et que   l'on change d'aiguillage.

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. Le ralentisse­ment est la réflexion,   l'arrêt est la décision de l'être humain - une décision qu'il a toujours la   possibilité de prendre jusqu'au moment du choix décisif - et le changement   d'aiguillage est l'acte qui fait suite à cette décision.

La Volonté divine qui, par   l'intermédiaire des lois naturelles solide­ment établies, traverse les plans de   la matière telle des voies ferrées peut aussi être comparée aux nerfs dans l'œuvre   de la Création : ces nerfs communiquent ou signalent au point de départ,   c'est-à-dire à la source originelle créatrice, toute irrégularité dans le   corps immense de cette œuvre.

Fondée sur les lois immuables, cette   vue d'ensemble précise, qui embrasse jusqu'aux derniers aboutissements,   incite le Créateur à accom­pagner ses révélations de promesses annoncées en   temps utile par des aides envoyés par Lui à l'approche des tournants les plus   dangereux et des gares intermédiaires ou terminales !

Ces aides sont équipés par Lui afin de   dessiller les yeux des esprits humains engagés sur ces fausses voies peu   avant la venue de catastrophes inévitables et de tournants dangereux, en leur   annonçant la Vérité. Cela doit leur permettre de changer d'aiguillage avant   qu'il ne soit trop tard, d'échapper aux passages qui deviennent de plus en   plus dangereux et, en prenant une nouvelle orientation, d'éviter aussi la   destination finale qui leur serait fatale.

Puisque le Créateur ne peut porter   atteinte à la perfection de sa Volonté, en dispensant cette aide, Il   appliquera Lui aussi, une fois de plus et intégralement, les lois existantes.   En d'autres termes : sa Volonté est parfaite depuis le commencement. Il va de   soi que chaque nouvel acte de sa Volonté sera tout aussi parfait. Cela   implique que tout nouvel acte de sa Volonté doive porter en soi exactement   les mêmes lois que ceux qui l'ont déjà précédé. La conséquence en est qu'il   s'insérera exactement dans le processus d'évolution du monde de matière   subtile et dans celui de matière dense.

Toute autre éventualité est à jamais   exclue en raison même de la per­fection divine. C'est grâce à la possibilité   de prévoir, expliquée précé­demment, que fut donnée la promesse de   l'incarnation du Fils de Dieu qui, en annonçant la Vérité, devait inciter   l'humanité à modifier l'orien­tation de l'aiguillage.

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L'acte de changer d'aiguillage incombe   aux esprits humains, confor­mément aux lois. Il est donc hors de question de   prévoir à l'avance la nature de leurs décisions, car seules les voies que les   esprits humains ont déjà choisies, et pour lesquelles ils ont orienté   l'aiguillage en fonc­tion de leur libre résolution, peuvent être exactement   embrassées du regard, avec l'ensemble de leurs arrêts et de leurs virages,   jusqu'au ter­minus.

En sont logiquement et tout   naturellement exclus les tournants pour lesquels la libre résolution de   l'humanité est décisive puisque, en raison de la perfection de Dieu, ce droit   de libre résolution est tout aussi immuable que le reste et en conformité   avec les lois naturelles de forma­tion et de développement. Et comme le   Créateur a donné ce droit aux esprits humains, qui ont leur origine dans le   spirituel essentiel, Il n'exige pas de savoir à l'avance quelle sera leur   décision.

La seule chose qu'Il puisse exactement   connaître jusqu'à son terme c'est la conséquence d'une telle décision,   puisque celle-ci doit alors obli­gatoirement se manifester dans le cadre de   la Volonté qui repose dans les lois de la Création de matière subtile et de   matière dense. S'il en était autrement, la cause serait uniquement due à un   manque de perfection, ce qui est totalement exclu.

Par conséquent, étant vraiment   indépendant dans ses décisions fonda­mentales, l'être humain devrait avoir   pleinement conscience de l'immense responsabilité qui est la sienne.   Malheureusement, soit il se considère comme un valet entièrement dépendant,   soit il se surestime en se prenant pour une partie du Divin.

La raison en est sans doute que, dans   les deux cas, il se croit déchargé de toute responsabilité : dans le premier   cas, en tant que créature par trop inférieure et dépendante, et dans le   second, en tant que créature net­tement supérieure. Mais ces deux attitudes   sont fausses ! Il devrait se considérer comme un administrateur auquel sont   conférées non seule­ment la libre décision dans certains domaines mais encore   une entière responsabilité, un administrateur qui jouit donc d'une grande   confiance qu'il ne doit pas trahir par une mauvaise gestion. - -

C'est justement la perfection du   Créateur qui exige que, lorsqu'Il dis­pense des secours directs à l'humanité   qui se dirige dans une mauvaise direction, Il soit obligé d'envisager en même   temps une défaillance de la part des hommes lorsque ces derniers prennent des   décisions.

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En pareil cas, dans sa Sagesse et son   Amour - qui sont eux aussi naturels et conformes aux lois parce qu'ils font   partie intégrante de Lui - Il tient prêtes d'autres voies de secours pour les   raccorder à la première au cas où celle-ci serait coupée par la faillite de   l'humanité.

C'est ainsi que, avant même   l'incarnation du Fils de Dieu, fut prépa­rée dans le Royaume éternel du Père   une nouvelle révélation de la Vérité au cas où l'humanité viendrait à faillir   malgré le grand sacrifice d'Amour du Père. À supposer que le Fils de Dieu,   qui concevait les choses de façon purement divine, ne soit pas entendu, que   l'humanité n'écoute pas suffisamment sa mise en garde et qu'elle n'oriente   pas l'aiguillage de ses voies dans la direction indiquée par Lui, mais que,   dans son aveugle­ment, elle persiste à suivre des voies qui mènent à la   perdition, un autre Messager devrait alors être envoyé - un Messager plus   proche de la nature profonde de l'humanité que ne pouvait l'être le Fils de   Dieu - afin de la mettre en garde et de lui servir de guide une fois encore,   à la dernière heure, si - - - - elle était disposée à entendre son appel de   Vérité. Ce Messager est le Fils de l'Homme !

En tant que Fils de Dieu, le Christ   avait connaissance de cela. Lorsqu'Il reconnut au cours de son activité que   les âmes humaines offraient un terrain desséché et envahi par les mauvaises   herbes, Il com­prit que sa présence sur Terre ne porterait pas les fruits qui   auraient dû mûrir si l'humanité avait été de bon vouloir. Il en fut   profondément affli­gé, car Il connaissait parfaitement les lois qui sont à   l'oeuvre dans la Création et qui portent la Volonté de son Père, et Il voyait   clairement le cours que les choses allaient inévitablement prendre ainsi que   la fin iné­luctable entraînée par le comportement et le vouloir des humains.

C'est alors qu'Il commença à parler du   Fils de l'Homme dont la venue était devenue nécessaire en raison du cours que   prenaient les événements. Plus Il accomplissait sa haute mission qui laissait   ouvertes deux voies selon la décision que prendrait l'humanité - soit   celle-ci suivrait son enseigne­ment, ce qui entraînerait son ascension et lui   éviterait tout ce qui mène à la perdition, soit elle faillirait et   continuerait à glisser sur la pente vertigi­neuse qui ne pouvait que la   conduire à sa perte - plus Il voyait clairement que la décision prise par la   majeure partie de l'humanité entraînait la faillite et donc la chute.

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En conséquence, ses propos concernant   le Fils de l'Homme prirent la forme de promesses et d'Annonciation directes   telles que Mais lorsque le Fils de l'Homme viendra... », etc.

Il désigna ainsi l'époque précédant de   peu le risque d'anéantissement qui devait résulter de la faillite de   l'humanité face à sa mission et qui, conformément aux lois divines, devait   s'accomplir dans le monde de la matière en tant qu'ultime aboutissement de la   direction suivie obstiné­ment par cette même humanité. Lorsqu'Il en prit   conscience, Il souffrit profondément parce qu'Il était l'Amour.

Tout récit affirmant que Jésus, le   Fils de Dieu, se serait désigné lui­même comme étant aussi le Fils de l'Homme   est faux. Un tel manque de logique ne se trouve pas dans les lois divines et   n'est pas davantage impu­table au Fils de Dieu qui connaissait ces lois et   les portait en Lui.

Les disciples étaient ignorants sur ce   point, ce qui ressort d'ailleurs de leurs propres questions. Eux seuls sont à   l'origine de l'erreur qui s'est maintenue jusqu'à nos jours. Ils croyaient   qu'en utilisant l'expression Fils de l'Homme, le Fils de Dieu se désignait   lui-même et, en partant de pareille supposition, ils transmirent cette erreur   à la postérité, qui ne s'est pas préoccupée plus sérieusement qu'eux de   l'illogisme que repré­sentait cette façon de voir mais a tout simplement   éludé la difficulté, en partie par crainte et en partie par commodité, bien   que l'Amour uni­versel du Créateur ressorte encore plus clairement et avec   davantage de force lorsque cette erreur est rectifiée.

En suivant les traces du Fils de Dieu,   c'est-à-dire en reprenant sa mis­sion et en la poursuivant, le Fils de   l'Homme, en sa qualité d'Envoyé de Dieu le Père, se présentera sur Terre face   à l'humanité pour l'arracher, grâce à la révélation de la Vérité, à la voie   qu'elle a suivie jusqu'alors et l'inciter à choisir librement une autre   orientation menant loin de la per­dition qui la guette actuellement.

Fils de Dieu - Fils de l'Homme ! Qu'il   doive y avoir ici une différece, voilà qui n'est certes pas si difficile à   comprendre. Chacun de ces termes a un sens nettement défini et rigoureusement   précis, si bien que l'assimilation et la confusion des deux en un seul porte   inévitablement la marque de la paresse de penser. Les auditeurs et les   lecteurs de ces confé­rences prendront conscience de ce qu'est l'évolution   naturelle qui, depuis la Lumière originelle, Dieu le Père, descend jusqu'à ce   corps cosmique de matière dense.

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 Issu du Divin inessentiel, le Fils de Dieu   parcourut              rapidement tous les plans pour venir   s'incarner dans le monde de matiè­re dense. Ce fut un processus de   radiations. Voilà pourquoi Il doit être appelé à juste titre le Fils de Dieu   devenu chair,

. Il traversa très vite le plan   spirituel essentiel, dans lequel l'esprit   humain a son origine,

et Il ne put -­suffisamment y prendre   pied - pas plus d'ailleurs que sur la partie sui­vante de la Création de   matière subtile - pour que son noyau divin inessentiel puisse revêtir de   solides enveloppes protectrices correspondant à ces différents genres ; ces   enveloppes, qui sont destinées à servir de cuirasse, restèrent trop minces.

Cela eut pour avantage de permettre au   divin qui était en Lui d'irradier plus aisément et plus intensément, et donc   de transparaître, mais cela eut aussi pour inconvénient de le faire remarquer   dans les bas-fonds ter­restres hostiles à la Lumière, de sorte qu'Il pouvait   être d'autant plus rapidement combattu et sauvagement attaqué. Le puissant   noyau divin, qui n'était que faiblement recouvert par l'enveloppe terrestre   de matière dense, devait demeurer étranger parmi les humains parce qu'il   était trop éloigné d'eux.

On pourrait dire, pour parler en   images, que son noyau divin n'était pas suffisamment armé et équipé pour   affronter les bas plans de la ma­tière dense terrestre, car il ne possédait   pas assez d'éléments provenant du plan spirituel essentiel et du plan de   matière subtile. Le pont jeté par­dessus l'abîme qui sépare le Divin du   terrestre était trop fragile.

Or, puisque les humains ont dédaigné   ce don de l'Amour divin au lieu de le préserver et que, par une propension   naturelle à tout ce qui est plus ténébreux, ils ont manifesté leur hostilité   et leur haine à l'égard du lumi­neux Fils de Dieu, il fallait qu'un second   Envoyé, plus solidement armé pour affronter le monde de matière dense, vînt en   la personne du Fils de l'Homme.

Le Fils de l'Homme est lui aussi un   Envoyé de Dieu issu du Divin inessentiel. Il s'agit, là encore, d'un   processus de radiations. Toutefois, avant d'être envoyé dans le monde de   matière dense, Il fut incarné dans le spirituel essentiel primordial, et donc   étroitement relié à ce qui est d'essence spirituelle, plan d'où est issu le   grain de semence de l'esprit humain ! C'est ainsi que le noyau divin   inessentiel de ce second Envoyé est plus proche de l'origine de l'esprit humain,   ce qui lui confère une

protection accrue et une force lui   permettant de faire directement face à ce dernier.

C'est seulement à partir de là qu'Il   fut ensuite envoyé dans le monde de matière dense, à une époque lui   permettant d'entrer en lice à l'heure dite et de montrer la voie juste menant   au royaume du Père aux esprits humains qui cherchent sincèrement Dieu et   aspirent à être guidés spiri­tuellement, leur accordant par là même une   protection contre les attaques de ceux qui leur sont hostiles et sont attirés   vers le bas.

Soyez donc vigilants afin de Le   reconnaître dès que son heure sera venue ; car cette heure sera aussi la   vôtre !

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 Dans la Lumière de la Vérité

Message du Graal

De Abd-ru-shin

                                                         Réal Rondeau

 

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