TERRE, POINT DE RENCONTRE SUITE (7-8 (9-10-11-12-13-14)

(7) Elle fournit aux germes d'esprit un corps physique de transition; eux seuls peuvent être appelés les «premiers êtres humains» de la Terre. C'est avec eux que débuta l'existence du genre humain sur terre; sous son influence, une grande ère d'évolution ultérieure s'ouvrit également pour tout ce qui est de matière dense. Sinon, cette matière serait entrée en stagnation à partir du moment ou l'espèce animale la plus noble aurait atteint la perfection. On trouve dans la Bible une illustration appropriée de cet événement décisif: «L'Éternel Dieu, forma l'homme de la poussière de la terre, Il souffla dans les narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant» (Genèse 2, 7). Le mot «forma» se réfère á la longue chaîne d'évolution depuis la première cellule jusqu'à l'animal le plus hautement évolué dans lequel s'incarna le germe d'esprit (le souffle).  Les germes d'esprit qui se trouvaient alors sur terre mûrirent sous l'influence de diverses impressions et expériences vécues. Ils ennoblirent par-là le corps animal jusqu'à en faire le corps humain actuel.

(8) Ils se scindèrent en races qui furent dotées par la nature de caractéristiques physiques et de couleurs de peau différentes, exactement selon les nécessités de la région et de la partie du globe auxquelles ils appartenaient. A travers les découvertes de squelettes, d'outils, d'ustensiles divers, de gravures et de peintures rupestres, etc. que l'on découvrit jusqu'à nos jours, nous pouvons parfaitement suivre l'évolution d'un comportement animal au comportement humain, et surtout l'ennoblissement progressif du corps animal pris en charge par l'esprit. Ces périodes d'évolution portent sur des millions d'années. C'est ainsi que se déroula l'apparition de l'homme sur terre, apparition restée jusqu'à ce jour une énigme pour nous. Or, l'énigme disparaît immédiatement avec la connaissance de l'incarnation. L'incarnation est l'entrée de l'âme dans le corps en gestation de l'enfant vers le milieu de la grossesse. Le processus est resté le même aujourd'hui qu'autrefois. Seulement, en ce temps-là, ce furent des animaux évolués qui servirent de pont á l'incarnation des premiers germes d'esprit sur terre.

(9)                            En raison de son origine spirituelle, l'être humain est la créature la plus élevée de la postcréation, ou univers; il peut, de ce fait, être désigné comme étant la couronne de cette création. Ce n'est que cette partie de la création, à laquelle appartient également la Terre, qu'il peut «assujettir» et contrôler en observant rigoureusement les lois de la création. Lorsqu'on cherche á porter atteinte á la dignité de l'homme en disant qu'il existe une parenté naturelle entre lui et le monde animal, on se trompe lourdement. Cette parenté ne concerne que le corps animal pris en charge et non le contenu, car l'esprit et l'âme animale sont des genres fondamentalement différents. Le zoologue Thomas Henry Huxley (1825-1895) exprime ainsi cette parenté: «Nous pouvons donc interroger le système d'organes que nous voulons, la comparaison de leurs diverses marques distinctives dans la lignée des singes nous conduit á un seul et même résultat:

(10) Les différences anatomiques qui séparent l'être humain du gorille et du chimpanzé ne sont pas aussi grandes que celles qui différencient les gorilles des singes les plus communs.» (Témoignages sur la place de l'être humain dans la nature, 1963, Editions G. Fischer - Stuttgart). Th. H. Huxley s'exprime encore sur la réincarnation en ces termes: «Seule la doctrine de la réincarnation pourrait nous donner une image exacte de la vie.» D'après les explications qui précédent, nous voyons qu'en dehors de la création immédiate (création primordiale) il existe aussi une évolution voulue et prévue par le Créateur. L'histoire de la création décrite dans la Genèse ne doit pas être interprétée de façon trop étroite comme s'il n'y avait qu'une création immédiate. Par ailleurs, on ne doit pas conclure unilatéralement à une seule évolution, comme le prétend la doctrine de Darwin. Il y a eu dans la création la séparation des différents plans avec leur vie respective et une évolution parmi les êtres de chaque plan.

(11) L'homme lui-même n'est pas dispensé de l'évolution.     Après que le germe d'esprit a quitté le Paradis, son évolution commence par l'éveil des facultés nobles et pures qui sommeillent en lui et elle trouve son apogée dans l'existence d'une personnalité autoconsciente douée du libre arbitre, ce qui implique une entière responsabilité. En tant que membre intermédiaire entre le royaume spirituel et l'univers situé plus bas, l'être humain est en mesure de transmettre des irradiations de nature spirituelle et, par là, de tout ennoblir. Et quand il lui sera permis de retourner un jour dans sa patrie spirituelle - le Paradis - en tant qu'être doué d'une personnalité pleinement évoluée et par conséquent mûrie, son champ d'action sera encore la postcréation. Il sera alors capable, depuis le Paradis, de collaborer à l'aménagement de la postcréation située au-dessous de lui car il aura appris à la connaître à fond pour en avoir fait personnellement l'expérience. C'est dans cette activité que repose en fait le sens de la vie. Son séjour précédent dans la postcréation sert uniquement au développement exigé pour atteindre à la pleine maturité de sa personnalité. Seule cette maturité rend possible son retour conscient au Paradis afin d'être autorisé á apporter éternellement son concours dans la création.

(12) Les sept parties cosmiques La postcréation est le monde de la matière qui a pris forme d'après le modèle de la création primordiale. Sept immenses parties cosmiques indépendantes la composent. Elles se sont formées au cours de longues périodes de temps en divers points d'irradiations et elles accomplissent un cycle gigantesque. Chaque partie de la création a un nom cosmique. Dans l'Apocalypse de jean, ces parties cosmiques sont désignées comme étant des communautés cosmiques portant les noms suivants: Ephése, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée (Apocalypse 1, 11) Chaque partie cosmique a un ange pour gardien. Nous sommes incapables de nous représenter l'étendue de ces parties cosmiques ainsi que les distances qui les séparent Nous n'avons qu'à considérer notre propre univers. Tout ce que nous sommes á même de découvrir au moyen des instruments les plus puissants et les plus perfectionnés, les milliards d'étoiles de toutes grandeurs situées à des distances incommensurables ne représentent qu'une partie de l'univers cosmique d'Éphèse.Jamais l'être humain de la Terre ne pourra accéder à une autre partie cosmique avec son corps terrestre

(13) Si les messages adressés aux parties cosmiques (Apocalypse 1, 20 à 3, 22) ne nous permettent pas de conclure qu'il y ait, en plus de la Terre, d'autres planètes habitées dans notre univers, nous pouvons néanmoins en déduire qu'il existe également dans d'autres univers cosmiques des mondes sur lesquels vivent des êtres humains qui ont péché tout comme les humains de la Terre. Il va de soi que ces êtres ne présentent pas de forme fantaisiste; ils ont un corps semblable à celui des hommes de la Terre. Car la forme humaine est une particularité de l'esprit dans la création tout entière et les différentes

(14) enveloppes se forment invariablement d'après elle. Les messages aux gardiens des sept univers cosmiques Nous supposons généralement que les communautés - ou églises - citées dans l'Apocalypse se rapportent aux églises terrestres d'Asie Mineure du même nom; or, ceci n'est nullement le cas. Il en va de même du contenu des messages adressés aux églises et qui ne peuvent se rapporter à des événements historiques qui se produisirent au temps de l'Empire romain.